« En septembre 2007, après avoir terminé une nouvelle fois : finaliste lors d’un grand championnat (championnat du monde d’Osaka), je voulais aborder la saison olympique qui s’annonçait sous les meilleurs auspices. Lors des deux derniers grands rendez-vous, j’avais eu quelques difficultés à exprimer pleinement mes capacités le jour J … Pour moi, cela était du surtout à des problèmes de préparation terminale au niveau de la forme physique mais pour mon coach, même s’il ne réfutait pas cette hypothèse, cela était plutôt un manque dans l’approche mentale de la compétition.

Les J O étant le graal de tout athlète de haut niveau, ma volonté était de pouvoir briller le jour J et surtout de pouvoir exprimer pleinement mon potentiel en me faisant plaisir et surtout en maitrisant le paroxysme de la pression sportive.

J’avais pourtant quelques a priori face à une collaboration avec un « préparateur mental » car en 2003, j’avais tenté une expérience similaire mais soit je n’étais pas prêt à effectuer cette démarche, soit le courant était mal passé mais en tout cas, après 3 ou 4 séances j’avais préféré mettre fin aux séances avec ce « psychologue-préparateur mental » car je n’étais plus dans un échange naturel et entier avec lui. 

Après avoir parlé longuement avec mon coach, nous avons décidé que c’était l’année ou jamais de tenter cette aventure… Mais avec quelqu’un de confiance. Nous en avons parlé autour de nous et un ami commun nous a permis de rentrer en relation avec Joël. 

La première étape de l’accompagnement individuel d’optimisation de la performance (3 séances) :

Cette première étape m’a énormément apporté … D’ailleurs, nous n’avons rien fait de plus avant les JO, par faute de temps mais surtout pour me laisser le temps d’intégrer les différents éléments évoqués lors des séances.

Mais c’est vrai que dès la première séance, je me suis senti à l’aise et en confiance. La présence et la sincérité palpable de Joël m’ont permis de tout de suite me livrer, d’évoquer d’emblée des périodes très personnelles de ma vie…

Plus que cela, c’est aussi et surtout la pertinence de ses analyses de mon comportement et du pourquoi de ces comportements aux vues de « mes parties de vie » qui m’ont particulièrement touché. Toute son analyse me parlait et plus que cela, toutes ses explications prenaient sens comme une évidence en moi. Je comprenais enfin pourquoi je réagissais de telle ou telle manière, en ayant comme perspective de pouvoir faire évoluer ces facettes de ma personnalité. Non pas pour « guérir de quelque chose » mais juste pour me sentir mieux, pour exprimer ce que je pouvais être…

Sur le coup, je ne peux pas dire si cela m’a réellement aidé dans ma vie sportive, ni dans ma vie de tous les jours, car je n’ai pas senti de grands changements en moi ? En revanche, mes proches, eux, ont pu sentir certaines évolutions et m’ont des phrases comme : « Je ne t’ai jamais vu aussi épanoui ». Cela me montrait, si nécessaire, que le travail effectué m’était bénéfique, même si pour moi, il n’était pas réellement palpable. 

La deuxième étape de l’accompagnement individuel d’optimisation de la performance : 

Ma place de finaliste à Pékin (5^ème), je la dois à moi-même bien sûr, à mon travail et à mon abnégation durant toutes ces années d’entrainement, à mes coachs successifs qui ont eu et ont la patience de me supporter (au deuxième sens du terme) chaque jour à l’entrainement mais une part de ce résultat revient aussi à Joël sans qui toute cette aventure se serait certainement déroulée différemment…

Après ce décathlon olympique, il me restait une compétition à effectuer, à Talence. C’est là que Joël a pu découvrir non seulement mon épreuve de prédilection mais aussi et surtout mon comportement et mes relations avec Jean Yves, mon coach durant un décathlon. Ce qui lui a permis de tirer énormément de renseignements sur moi dans une situation extrêmement particulière.

Ensuite, nous avons pu échanger, mon coach, Joël et moi sur ce qu’il avait pu observer et il nous a livré sa vision des perspectives d’évolution et du plan pour l’optimisation de mes performances pour les quatre ans à venir. Eh oui, car dans quatre ans, c’est du côté de Londres que le regard du monde sportif sera tourné ! et moi, je voudrais tant y briller encore…  Avec l’aide de Joël. 

Grâce à la mise en place de cette collaboration, j’ai pu découvrir quelqu’un qui a su trouver les mots, trouver les explications pour me faire comprendre combien j’avais à gagner si j’évoluais. Gagner bien sûr en termes de performance sportive, mais aussi gagner sur le plan humain. Devenir un homme pour être un grand athlète !

Pour ça, pour le fait que je me sente de mieux en mieux dans mes baskets, je n’ai qu’un mot à dire : Merci Joël ! »